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Prenez garde, restez éveillés : car vous ne savez pas quand ce sera le moment. C’est comme un homme parti en voyage : en quittant sa maison, il a donné tout pouvoir à ses serviteurs, fixé à chacun son travail, et demandé au portier de veiller.
Veillez donc, car vous ne savez pas quand vient le maître de la maison, le soir ou à minuit, au chant du coq ou le matin ; s’il arrive à l’improviste, il ne faudrait pas qu’il vous trouve endormis. Ce que je vous dis là, je le dis à tous : Veillez ! »
En ce premier dimanche de l’Avent, nous commençons une nouvelle année liturgique qui nous achemine vers Noël, naissance du Christ Sauveur. Mais Noël, ce n’est pas seulement un évènement du passé. La liturgie ne veut pas nous amener à la fête d’un enfant devenu Dieu, mais bien nous rappeler que le Christ ressuscité est né parmi nous. Ainsi l’Evangile de ce dimanche nous annonce qu’il est aussi celui qui reviendra. Il insiste très fortement à ce que nous restions éveillés. Veiller, non pas passer des nuits blanches en luttant contre le sommeil, mais prier pour s’attacher toujours à Dieu. Nous sommes écartelés entre les valeurs du Royaume et le retour à l’ égoïsme, à l’indifférence, dans un monde qui n’ a de repère que l’intérêt matériel. Il ne veut pas que nous nous laissions emportés par tous ces tourbillons.
C’est vrai que Noël est une fête très populaire avec toutes ses publicités, malheureusement basées sur la culture européenne de la fête du soleil , mais il faut toujours insister que Noël c’est d’abord Jésus qui vient à notre rencontre. Il faut le mettre au centre de notre vie. En nous tournant vers Lui, nous apprenons à avoir le même regard que lui sur notre vie et sur notre monde. Vivre le temps de l’Avent c’est donc accueillir le Sauveur qui vient faire naitre en nous une grande espérance.
En ce monde assoupi dans l’injustice et l’indifférence, demandons au Seigneur que le sommeil ne nous gagne pas et qu’ il nous aide à devenir les veilleurs de notre humanité.